Histoire

1904-2014 : plus d'un siècle de solidarité

En 1903, des militants du Syndicat National des Chemins de Fer, désireux de venir en aide moralement et matériellement aux orphelins des employés et ouvriers des réseaux, prévoyaient la constitution d’un orphelinat.

L’idée fit rapidement son chemin et devint une réalité l’année suivante.

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Au Congrès de mai 1904, l’Orphelinat Syndical, tel était alors son nom, était créé et le Journal Officiel des 15 et 16 juillet de la même année consacrait son existence.
Dès ses débuts, il compta 481 adhérents et secourut presque aussitôt 12 pupilles. L’œuvre qui prendra le nom de « Orphelinat National des Chemins de fer de France » se développa rapidement.

Ses animateurs songèrent alors à la doter d’un établissement dans lequel pourraient être reçus, dans un cadre vraiment familial, les enfants ayant perdu leur père, leur mère ou les deux. Pour parvenir à ce stade, pour arriver à réaliser un projet aussi vaste, il fallut un certain nombre d’années, car les ressources de l’Orphelinat étaient modestes, comparativement aux charges qui, déjà, alourdissaient son budget. Quelques dons généreux, les collectes faites au cours des réunions syndicales ainsi qu’une part des bénéfices réalisé lors du lancement d’une loterie nationale, organisée sous l’égide et le concours du gouvernement de l’époque, permirent enfin l’acquisition, en mai 1911, du château d’Avernes situé en plein Véxin dans le département du Val d’Oise.

En 1911, une phase nouvelle, pleine d’espoir, commençait pour l’Orphelinat National des Chemins de fer de France.

L’hébergement de nos pupilles devient une des activités dominantes de l’association sans pour autant dévaloriser les allocations versées aux pupilles restés dans leur famille.

Notre établissement d’Avernes jouera aussi un grand rôle dans le développement de la solidarité nationale et internationale (témoignage de Mme RENAULT-RANALDI Geneviève sur la vie dans nos structures).

histoire51914-1918 : accueil d’enfants de réfugiés victimes de la guerre.

En 1931, les administrateurs de l’Orphelinat décident de construire un foyer au Vésinet pour accueillir les adolescents jusqu’à la fin de leurs études d’apprentissage.

1937-1939 : accueil de 62 pupilles espagnols victimes de l’action fasciste contre la République espagnole.
Des orphelins vietnamiens ont été accueillis durant la longue guerre dont leur pays a connu.

En 1948, notre association acquiert le Pecq pour héberger les adolescentes.

histoire8En 1951, elle acquiert la Bouzareah pour accueillir les enfants des cheminots algériens, établissement qui sera cédé aux cheminots algériens en 1962, à la fin de la guerre d’Algérie.

Depuis sa création, l’ONCF a dû constamment s’adapter aux mutations sociales et politiques. Son action de solidarité et son développement ont toujours été très étroitement liés avec l’évolution des acquis des luttes et la réponse effective aux besoins sociaux de ses pupilles.

Ainsi, et pour ne prendre qu’un exemple, durant les années 1965-1970, le développement des luttes et l’évolution positive qui en a résulté ont permis le maintien des pupilles dans leurs familles et, par conséquent, une forte diminution des demandes d’hébergement dans nos établissements.

histoire6En 1977, c’est à partir de cette évolution que les militants participant au XIIè congrès, décidaient, avec lucidité et courage, le principe de la fermeture de nos établissements dans le temps avec le souci de préserver l’avenir de l’association par la réorientation et le développement de notre politique de solidarité.

1980 : Fermeture du Pecq

1981 : Fermeture du Vésinet. Notre établissement d’Avernes accueillait 15 de nos pupilles en séjour de vacances, avec prise en charge financière totale par notre association.

En décembre 1984,
elle répondra à l’initiative de solidarité internationale « Noël Enfant » lancée par la CGT pour soutenir la longue grève des mineurs anglais en faisant un don de 10 000 F.

histoire71985 : Fermeture d’Avernes
Dans le même temps, un effort très important a été fait en matière d’allocations versées à nos pupilles.
Pour ne prendre qu’un exemple, de 1980 à 1985, l’allocation de base (orphelin de père ou de mère) a été revalorisée de 500 à 1 900 F (soit 380 %).
Notre politique de solidarité s’est aussi développée pour répondre aux besoins de loisirs et vacances de nos pupilles.

En 1986, avec le concours de la Fédération CGT des Cheminots, un premier séjour de neige était organisé pour nos pupilles dans la vallée de Chamonix, au chalet Pierre Sémard.

histoire9En 1987, le Conseil d’Administration de l’ONCF a décidé de verser 40 000 F au Fonds de solidarité des cheminots en lutte suite à leur grande grève (décembre 86 – janvier 87).
Avec le concours du CCE SNCF, nous offrons à l’ensemble de nos pupilles de 4-17 ans, des séjours de vacances entièrement gratuits, été comme hiver, et, pour les 18-25 ans, de nombreux séjours de vacances spécialisés en France et à l’étranger avec prise en charge à 90 % par l’ONCF. Depuis, le nombre de nos pupilles bénéficiaires de ces types de séjours de vacances ne cesse de progresser.

De 1990 à 1996, et toujours avec le concours du CCE SNCF et de l’Orphelinat des Chemins de Fer Espagnols ont eu lieu des échanges de pupilles. Outre l’approche des richesses culturelles de chacun des pays et l’intérêt de parfaire, pour certains, l’usage de la langue, ce type d’échange permet le tissage et le renforcement de liens d’amitié entre jeunes de pays différents. Il conforte l’action que mène notre association en faveur de la paix et contre le racisme.
Notre association, indépendamment du développement de sa politique de solidarité, va aussi, durant cette même période, jouer un rôle au niveau national et international.

histoire10Depuis 1991, une aide a été instaurée pour favoriser l’accès à la culture nécessaire à l’épanouissement de nos pupilles ; tout en continuant à agir pour exiger que l’état et les pouvoirs publics, locaux et régionaux, assument leurs responsabilités.

En 1994, année du quatre-vingt dixième anniversaire, notre association a marqué cet événement en lançant la construction d’un centre d’accueil dans le but d’accueillir nos pupilles en cours de scolarité ou suivant des études supérieures, en apprentissage ou en formation professionnelle, à la recherche d’un emploi ou de stages.
Ce centre aura aussi pour mission de répondre à leurs besoins culturels, de loisirs et de vacances.

En 1995, année de notre XIIIè congrès, pour la première fois, nous avons organisé un séjour pour nos pupilles handicapés de moins de 30 ans, accompagnés d’un parent, au chalet Pierre Sémard. Ce fut une réussite. L’ONCF a permis aux présents (handicapés ou non) de redécouvrir la force de la solidarité.  » une première « … une réussite… qui se renouvelle tous les ans.

En 1996, nous avons inauguré notre Maison d’accueil située près de la Mairie de Montreuil. Cette réalisation se situe aujourd’hui dans la continuité de l’action de notre association et de la reconstitution de son patrimoine immobilier.
Dès l’ouverture, 5 de nos pupilles suivant des études en Ile de France y sont accueillis ; il est à noter que 3 d’entre-eux ont repris leurs études grâce à cette opportunité.

En 1997, un week end culturel est proposé aux pupilles pour leur faire découvrir le salon du livre de Montreuil. Cette initiative a lieu désormais tous les ans et voit le nombre de pupilles présents augmenter chaque année. Elle est complétée par diverses activités organisées avec l’aide des militants des groupes et des comités régionaux, qui font découvrir tantôt la cité de l’espace à Toulouse, tantôt la patrouille de France à l’entraînement à Aix en Provence, ou encore Brest 2000, le salon de la BD à Angoulême, le festival du cinéma à Cannes, à Gérardmer ou à Clermont Ferrand, et aussi la pratique de l’attelage près de Pau.

En 1998, afin d’accroître ses offres en matière de loisirs/vacances, l’ONCF, partenaire avec la Fédération CGT des Cheminots au sein d’une société civile, propose à ces pupilles de séjourner au Chalet Pierre Sémard dans la vallée de Chamonix, grâce à une bourse qui vient en déduction des frais de séjour selon le type de prestation choisie.

En 2001, cette aide sera doublée pour nos pupilles handicapés.
Pour répondre à des besoins identifiés et ponctuels des pupilles, le conseil d’administration décide la création d’un Fonds Spécial de Solidarité.

Le 8 juillet 2004, il y a 100 ans que l’ONCF est déclaré en préfecture.

CA du 16 novembre 2005 : Adoption du projet éducatif

En 2011, lors de notre 18e congrès : modification des statuts et adoption d’un règlement intérieur. Mise en œuvre du cahier de trésorerie en ligne CTIL.

En 2012, La certification des comptes de l’ONCF pour l’année 2011 par un Commissaire aux Comptes ? aboutissement d’une démarche entamée dès le 16ème congrès.

En 2013, 50 000e adhérente de l’ONCF !

En 2014, un engagement solidaire des adhérents de l’ONCF et le dévouement de ses militants bénévoles qui perdure depuis 110 ans.
19e congrès au Futuroscope à Poitiers.

51 410 adhérents sont comptabilisés aujourd’hui à l’ONCF.

 

Nos structures
de solidarité

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